- hélium
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• 1868; lat. sc., du gr. hêlios « soleil »♦ Chim., phys. Élément chimique (He; no at. 2; m. at. 4), gaz rare très léger, ininflammable. L'hélium, rare dans l'atmosphère, est abondant dans la chromosphère et les étoiles. L'hélium liquide est « superfluide ». Noyau d'hélium (⇒ hélion) . Ballon gonflé à l'hélium.héliumn. m. CHIM élément (symbole He) de numéro atomique Z = 2.— Gaz rare (He) de l'air.Encycl. L'hélium est principalement utilisé, comme fluide produisant une très basse température, dans la fabrication de mélanges respiratoires à la place de l'azote, comme agent de transfert de chaleur, dans les réacteurs nucléaires et, en tant que gaz inerte, dans la métallurgie.⇒HÉLIUM, subst. masc.Corps simple gazeux ininflammable et très léger, découvert dans l'atmosphère solaire et très rare dans l'air (symbole : He). Atome, noyau d'hélium; hélium liquide. On a reconnu la nature du soleil (...) et on y a trouvé des corps qui existent sur la terre et qui y étaient restés inaperçus; par exemple, l'hélium, ce gaz presque aussi léger que l'hydrogène (H. POINCARÉ, Valeur sc., 1905, p. 67). Dans le soleil, dont la température centrale serait de l'ordre de quelque vingt millions de degrés centigrade, l'hydrogène est transformé constamment en hélium par un cycle assez complexe faisant intervenir divers isotopes d'atomes légers (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p. 87).Prononc. et Orth. : [
]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1873, 21 août (Journal Officiel, p. 5494, 3e col. ds LITTRÉ Suppl. 1877). Lat. sc. créé à partir du mot gr.
« soleil » sur le modèle de termes comme selenium, tellurium (v. tellure), par l'astrophysicien anglais J. Norman Lockyer en 1868 (v. NED Suppl., s.v. helium, et Encyclop. brit. t. 11, p. 318). Il est à noter que le Français J. Janssen observa, en même temps que Lockyer, ce nouvel élément.
hélium [eljɔm] n. m.ÉTYM. 1868; lat. mod. helium, du grec hêlios « soleil », l'existence de cet élément ayant été établie par l'observation du soleil; d'abord en anglais.❖♦ Corps simple gazeux (He; no at. 2, p. atom. 4,0026), très léger (dens. 0,13), mono-atomique et inflammable, découvert dans la chromosphère solaire et très rare dans l'air. Plur. Héliums. || La température de fusion de l'hélium est de −272 °C. || Hélium liquide. || L'hélium, découvert par spectroscopie lors de l'éclipse solaire de 1868 par l'anglais Lockyer, n'a été isolé qu'en 1893, à partir d'un minerai d'uranium. || La fusion de l'hydrogène en hélium rend compte de l'énergie de la bombe H. || Ballon gonflé à l'hélium. || On trouve l'hélium dans certaines eaux minérales, et surtout dans les gaz de pétrole du sous-sol américain. || Hélium dégagé par les corps radioactifs. || Tube luminescent à l'hélium. || Noyau d'hélium. ⇒ Hélion.0 On a reconnu la nature du soleil (…) et on y a trouvé des corps qui existent sur la terre et qui y étaient restés inaperçus; par exemple, l'hélium, ce gaz presque aussi léger que l'hydrogène.H. Poincaré, la Valeur de la science, 1905, p. 67, in T. L. F.
Encyclopédie Universelle. 2012.